Les citoyens qui ont voté pour un maire ou pour un président perdent, souvent, confiance en leurs élus au fil du déroulement de leur mandat. Ce qui fait la différence entre l'intensité de la période électorale et la baisse de popularité de la gouvernance d'une collectivité ou d'une institution ? La communication !
Bien souvent, les électeurs reprochent à leurs élus de ne pas tenir leurs promesses, même lorsque ces derniers maintiennent leurs actions. Cette réaction est tout à fait naturelle lorsque la communication sur les réalisations ne bénéficie pas de la même intensité que celle consacrée à la campagne électorale.
L'internalisation de la communication opérationnelle n'assure pas forcément la stratégie qui va permettre à une une collectivité de sortir d'un état de crise
À ceci, s'ajoute la compression budgétaire qui oblige les collectivités à faire des choix et à revoir leurs priorités. Le premier poste qui fait les frais des coupes budgétaires est celui consacré à la communication. C'est une solution, à condition qu'elle soit adoptée de manière intelligente. Car l'internalisation de la communication opérationnelle relative au community management et à l'animation d'un site, par exemple, n'assure pas la stratégie qui, justement, pourra permettre à la collectivité d'avoir un discours cohérent et de continuer à briller comme avant.
En ce sens, le mapping de positionnement des collectivités, conçu par Kayak Communication, montre bien ce miroir des disparités illustré par le site internet et les fans pages des institutions. Sur les axes de la "maturité digitale" et des " relations humaines", Kayak distingue quatre profils de gouvernance. "Lost City", "Old City", "Look City" et "Smart City". L'objet de l'Audit Com by Kayak est justement de transformer les profils négatifs en un profil positif en proposant un plan de chasse aux gaspis et en réinvestissant dans les bons leviers de croissance. Pour en savoir plus, regardez l'épisode 5 de Com Story traitant de ce sujet.